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                 LA  MEDITATION  DE  PLEINE  CONSCIENCE


Voilà plus de deux mille ans que l'on médite, en Orient comme en Occident.
Aujourd'hui, les bénéfices de la méditation sont confirmés par de nombreuses études scientifiques.
Laique et accessible, la méditation se pratique dans les cabinets des médecins, à l'école, dans l'entreprise ou chez soi.
Nous offrant sérénité, force et lucidité, elle nous aide aussi à résister aux pollutions psychiques de notre époque.
En nous permettant de nous recentrer sur l'essentiel, la méditation mérite bien son appellation d'entraînement de l'esprit.
Vivre en pleine conscience, c'est régulièrement porter une attention tranquille à l'instant présent. Cette attitude peut modifier notre rapport au monde de manière radicale, apaiser nos souffrances et transcender
nos joies. 
La pleine conscience, c'est aussi le nom d'une forme de méditation dont l'apprentissage est simple et rapide, mais dont la maîtrise demande
des années.
Pour approcher la pleine conscience, il faut d'abord s'asseoir, s'arrêter de faire, de remuer, de s'agiter.
La première étape, c'est de rester immobile et silencieux assez longtemps pour qu'une sorte de calme vienne envelopper le bavardage incessant
de notre esprit.
Sans forcer, sans vouloir, simplement laisser faire et laisser venir, de l'intérieur....
Parfois, il faut attendre longtemps pour que le calme commence à s'installer, mais on ne peut pas accélérer le mouvement, on voudrait bien, mais non....la méditation, ça prend du temps !
Et il y a même des jours où rien ne viendra.......scandaleux, n'est-ce pas ?
et anachronique, à notre époque de promesses d'instantanéité et de garanties de résultats.
La deuxième étape, c'est d'apprendre à stabiliser son attention sur le souffle, parce qu'en général, lorsque nous commençons à méditer, nous sommes dispersés ou préoccupés.
Souvent aussi, la méditation entre en concurrence avec d'autres activités, et la motivation la plus forte alors, à peine assis, c'est de nous relever pour faire autre chose, qui vient de nous traverser l'esprit et que nous estimons (presque toujours à tort) beaucoup plus urgent.
Une fois l'attention stabilisée, on s'efforce d'ouvrir l'espace de sa conscience le plus largement possible, on se rend présent à ce que l'on ressent : souffle, corps, sons, idées, émotions et toutes sensations
qui vont et viennent.
A chaque fois que l'on remarque que notre esprit se rétracte sur quelque chose (pensées, sensations corporelles, sons agréables ou désagréables....), on l'accepte mais on rouvre doucement et régulièrement l'espace de notre attention à tout le reste.
Cette présence pure et sans attente ni objectif, c'est la pleine conscience, c'est un état générateur de santé et de lucidité.



 

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